Le Coq de Boisbaudran
Le Coq : "D'azur à un coq d'or, crété et patté de gueules."
Le Coq, sieur de Teil Rabier.
La terre de BOISBAUDRAN a donné son nom à un rameau d'une famille remarquable, originaire de Villefagnan, la famille LE COQ. La plupart des membres de cette famille jouissaient d'une grosse fortune et leurs alliances avec les CAUMONT-LAFORCE leur donnaient une grande influence dans toute la région. Ils étaient protestants et, après la Révocation de l'Edit de Nantes, ils furent en butte à de nombreuses persécutions qu'ils supportèrent avec beaucoup de courage. Vers le milieu du XVIIIème siècle, la plupart des représentants de la famille étaient revenus au catholicisme.
BOISBAUDRAN (Saint-Fraigne, Charente)
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Le Logis du XVII - XVIIIe siècle se compose de plusieurs bâtiments autour d'une cour quadrangulaire. Le corps de logis rectangulaire s'élève au Nord-Est. Une porte en anse de panier sous un occulus entouré d'une couronne de perles, arborre sur sa clè un écu échancré dans une même couronne. Au rez-de-chaussée du second bâtiment, subsiste une grande salle voûtée en berceau. Le couloir d'entrée est pavé de galets. La fuie carrée, coiffée d'un toit en lauzes, a perdu son dôme supérieur. Appartenant à l'origine aux La Rochefoucauld, le logis passe aux Le Coq au XVIIe siècle. En 1761, Etienne Jean Charles Le Coq de Boisbaudran le vend à Bertrand Pierre VINCENT. En 1766 Charles de Champeville l'acquiert. (Guide des Châteaux, 1994, p. 259) |
I François le Coq, seigneurs des Pierre Blanches. (Villefagnan) Il épousa Jeanne de CHALLOT de BARRO et de la Madeleine.
II Jean le Coq de la Cantinolière, épousa par contrat passé en 1618, (reçu Guerin, notaire) Hélène GIGOUX. Dont :
1 Jacques qui suit,
2 Pierre Le Coq de la Cantinolière
III Jacques Le Coq,
écuyer, sieur des Roches, avocat. Etant maire de Saint-Jean , il est
nommé à la première place d'échevin le 26 mars 1621. Lettres patentes par lesquelles
Sa Majesté veut que ledit Le Coq jouisse des mêmes honneurs et privilèges attribués
aux maires et échevins de Saint-Jean et dont ils ont jouis auparavant la suppression
de la maison de ville de Saint-Jean d'Angély, du 14 juin 1624, dûment vérifiées.
Il épousa par contrat
passé à Maillé en Poitou en 1608, célébré
peut-être en 1609, Louise Blanchard de Bous (alias de Boux, près
de Couhé Vérac), fille de René Blanchard, sieur du Bois,
et d'Anne Beaumont.
Ils eurent pour enfants :
1 Pierre Le Coq, qui suit.
2 Jean Le Coq, sieur de la Madeleine.
3 Daniel Le Coq, sieur de Boisbaudran.
4 Jacques Le Coq, sieur du Tayan.
5 François Le Coq, sieur de Rouillé.
6 Etienne Le coq, Sieur de Mazeray.
7 Hélène Le Coq, épouse de Louis de LES COURS.
8 Madeleine Le Coq, épouse de Théodore REGNAULT de Villeneuve.
9 Jeanne Le Coq, épouse de Jean Pierre SALBERT DE MARCILLE (A.D 16, cote N° 4 J 1)
IV
Pierre Le Coq, écuyer seigneur de Theil-Rabier,
de Boisbaudran, fut maintenu noble en 1688 par l'intendant de Limoges comme
fils d'un maire de Saint-Jean, (Nadaud) il assista le 21 Octobre 1653 au mariage
de David BECHET, écuyer, avec Marie PANDIN (fille du sieur de Beauregard
et d'Hélène Le Coq) On le trouve mentionné sur une liste
des principaux protestants de Villefagnan, en 1664 (A.N, cote N° TT 288)
Il épousa en première noce, par contrat passé en 1642 (reçu
Delaire, notaire à Ruffec) Anne BECHET, fille de David BECHET et de Jeanne
de BEAUCHAMP, sieur et dame de Biarge. Puis en seconde noces, par contrat passé
à Nanteuil en Périgord, devant maître RIBE, notaire, le
4 Juin 1647, Jeanne Solières. (alias Saulière) (A.D 16, cote N° 4
J 1)
Il eut pour fils du second lits :
1 Daniel Le Coq, qui suit.
2 Catherine Le Coq, qui épousa le 14 Mars 1699, Alexandre de MOREL (A.D 16, cote N° 4 J 1)
V Daniel Le Coq, écuyer, seigneur de Boisbaudran et de Theil-Rabier. Il épousa le 20 Avril 1682 Marie de GALARN-BEARN, fille de Charles GALARN-BEARN, chevalier, seigneur de Blanzaguet et de Marie de la GREZILLE. Elle était veuve en Avril 1688, suivant un bail passé par E. JEHEU, notaire (A.D 16, cote N° E 1011-1024) De ce mariage vint Charles, qui suit :
VI Charles Le Coq,
écuyer, seigneur de Boisbaudran et de Theil-Rabier. Il fut un légataire
de Jacques, seigneur de Fayau, son grand-oncle, qui lui lègue ce qu'il
lui doit et devra à sa mort, plus de 3 000 livres ; et son autre oncle
René lui donne tout le surplus de sa fortune, tous ses legs payés
(N. FAVREAU) Il épousa, à Ambérac (canton de Saint-Amand
de Boixe, Charente) le 10 Février 1719, Marie-Anne de la Faye d'Ambérac,
fille de Jean de la Faye d'Ambérac et de Marie-Anne Angélique
LEMAYE.
Ils eurent pour enfants :
VII Etienne Jean-Charles Le Coq, baptisé le 10 Février 1730. Il décéda à Cognac, le 4 Mai 1788. (A.D 16, cote N° 4 J 1) Ecuyer, seigneur de Boisbaudran, la Prévôté de Mainxe. Il assista au ban de Saintonge convoqué le 15 Juin 1758. Il épousa par contrat du 20 Novembre 1751 (Biteaudeau, notaire) puis célébré à Javrezac, deux jours plus tard, le 22 Novembre 1751, Marguerite TEMPLEREAU DE BEAUCHAIS, (BAUCHAIX, puis BEAUCHAIS, alias BAUCHAIS, Saint-Même) née à Saint-Même (Charente) le 16 Décembre 1729 (Paul LACROIX, p. 177) fille de Paul TEMPLEREAU et de Marguerite RANSON (A.D 16, cote N° 4 J1) Selon Philippe Vallantin Dulac, il s'agit d'Antoine TEMPLEREAU, sieur de Beauchay, et de N..., BOUHIER.
En 1756, le couple demeure dans son logis noble de Boisbaudran, paroisse de Saint-Fraigne (Charente). En 1758, on les retouve à Cognac. (Saint-Même Patrimoine, p. 251)
Le 25 Mai 1784, ils sont présent en leurs logis de Beauchais, dénommé alors Boisbaudran, paroisse de Saint-Même. Cette appellation "Boisbaudran" apparait également sur un plan de la commune de Saint-Même datant de l'ancien régime (vers 1785) (Saint-Même Patrimoine, p. 251)
Le 23 Septembre 1789, lors des ventes des biens nationaux, le domaine du Grollet (Saint-Même, Charente) fut acquis pour 85 000 livres par Antoine MARQUET, chirugien à Cognac pour Barthélémy Le Coq demeurant à Cognac, Marguerite TEMPLEREAU, veuve Le Coq, sa mère, Charles, Paul et Marguerite Le Coq, ses frères et soeurs. Ceux-ci acquièrent égalememt les terres autour du domaine (A.D 16, cote N° Q III 53, Q III 84, QXVIII 71)
Marguerite TEMPLERAU, devenue veuve, (avant 1789) décéda à Cognac le 8 Mars 1809 (indication de M. Vallantin Dulac, mais l'abbé Bureau donne le 28 Mars 1809). Ils eurent 17 enfants, dont n'ont vécu que 4 garcons et une fille :
1 Barthélémy Le Coq de Boisbaudran, qui suit.
2 Jean-Gaspard Le Coq, né à Cognac, le 14 Janvier 1760, et décédé à Cognac le 27 Avril 1826. En 1777, cadet au régiment de Touraine, il passe par de multiples villes et garnison avant d'embarquer en 1780 à Brest pour les îles ; en 1782, il participe à la guerre d'Indépendance américaine. De retour en France en 1783. Il épouse, le 7 Mars 1791, en l'église protestante de Cognac, Adélaïde-Sylvie ROUBAUD (ou ROUBAULT), fille de Joseph ROUBAUD, ancien officier de dragons, juge de paix de Livry (près de Paris) et de Madelaine-Sophie MARTELL. Jean-Gaspard sera plus tard membre du Consistoire protestant de Jarnac.
Son engagement dans la période révolutionnaire est peut-être moins marqué que celui de son frère. Néanmoins en 1793 il est commandant en chef de la garde nationale de Cognac et administrateur du district. En 1802 il est premier adjoint au maire de Cognac. Il figure sur la liste des soixante de l'an XIII ; membre du conseil général du département au moins entre 1805 et 1812. A partir de 1802, juge suppléant au tribunal de première instance de Cognac, puis juge titulaire, fonction qu'il remplit toujours au moment de son décès en 1826. Alors que le préfet Bonnaire, en 1803, en disait du bien, le jugement du préfet Milon de Mesne sur ce magistrat en 1815 n'est pas élogieux : "il a été porté à la place de juge par ses principes révolutionnaires, c'est un mauvais juge ne connaissant même pas les principes élémentaires de droit. Ancien militaire, ce magistrat manifeste maintenant des opinions contraires à ses anciennes erreurs".
Franc-Macon, il figure comme son frère aîné, en 1807 au tableau des dignitaires de la loge des "Amis de l'Union" de Cognac.
En l'an XIII, Le Coq jeune payait une contribution de 616 F, en 1817 de 832 F. Au décès, en 1826, il avait une masse successorale de 76 000 F, se composant ainsi : immmeuble, 18 400 F (Beaucoup d'aliénations dans les dernieres années) ; créances, 51 000 F ; mobiliers 6 150 F, à partager entre sa veuve et ses quatres enfants :A Agricola Le Coq, né à Cognac, le 3ème jour des Culotides de l'an II. Il épousa à Cognac, le 16 Janvier 1838, Françoise Madelaine Sophie GAUTIER (dite Fanny) Dont :
a Madelaine Elisa Sophie Le Coq, née à Cognac, le 3 Avril 1839.
B Jacques Le Coq, né le 5 Février 1764. (Victor Bujeaud)
C Marguerite-Louise-Joséphine le Coq, née le 8 Décembre 1791. Elle épousa François BAUGA, médecin à Cognac.
D Sophie Le Coq, elle épousa Charles Henri PATARD, receveur des finances.
E Hyacinthe Aristide Le Coq, né à Cognac, le 19 Nivose an 5 (8 Janvier 1797) Il épousa à Paris, le 21 Juillet 1827, sa cousine Cyane Le Coq, né à Paris (2ème municipalité) le 26 Brumaire an 8 (17 Novembre 1799) à une heure de l'après midi, rue de la Michaudière 817, division Lepelletier. dont :1 Paul Oscar Le Coq, né à Paris (10e), le 4 Décembre 1831, à 10 Heures du soir.
2 Adélaïde Lucie Le Coq, née à Paris (6e) (9, rue du Puis), le 30 Novembre 1833, à 7 heures du soir.3 Jean Le Coq, né et Baptisé, le 4 Mars 1761.
4 Anne Marguerite Le Coq, née le 29 Janvier 1762, baptisée le 21 Février 1762.
5 Jacques Le Coq, né le 5 Février 1764, baptisé le 16 Février 1764.
6 Charles Le Coq de Boisbaudran, (A.D 16, cotes N° 4 J 30 ; 4 J 18) fils de feu Etienne Jean Charles Lecoq, agriculteur, et de vivante Marguerite TEMPLEREAU. Né à Cognac, le 11 Juillet 1766. Agriculteur, Lieutenant colonel en second du troisième bataillon de la Charente. Il la campagne de l'armée du Nord. Demeurant en la commune de Cognac. Il épousa, à Angoulême, le 11 Vendémiaire an 5 (1797), devant Louis Félix, officier public, Marthe de Bernard, née le 10 Août 1773. (Victor Bujeaud, p. 385) (son acte de mariage indique le 6) Le contrat fut passé probablement par Maître Pierre DUVAL, notaire à Angoulême, présent comme témoin. (A.D 16, cote N° 4 J 18) Dont:A Cyanne Le Coq, né à Paris le 26 Brumaire an 8. Elle épousa son cousin, Hyacinthe Aristide Le Coq.
Horace Le Coq de BoisbaudranB Horace Le Coq de Boisbaudran, né à Paris, le 24 Foréal an X (13 Juin 1802) (A.D 16, cote N° 4 J 18) certains indique à tors, la date de 1809. Il décéda à Paris en 1897. Il fut admis aux Beaux-Arts en 1819 où il fut l’élève de Peyron et de Guillon Le Thière. Il exposa au Salon de 1831 à 1840 et devint professeur aux Beaux-Arts. L’enseignement qu’il donna lui permis d’observer l’importance de la mémoire dans l’étude et la pratique des arts du dessin. Jugeant que cette faculté n’avait pas fait l’objet jusque-là d’aucune culture spéciale et méthodique, il entreprit la rédaction d’un ouvrage intitulé L’éducation de la mémoire pittoresque qu’il publia en 1862. Un exposé de la méthode et des conceptions de Lecoq de Boisbaudran est rassemblé dans L’éducation de la mémoire pittoresque et la formation de l’artiste, Paris, Henri Laurens éditeur, 1914 (?). Horace Lecoq de Boisbaudran enseigna à l’Ecole de 1841 à 1869. Egalement professeur de dessin à l’école de la Légion d’Honneur, rue Barbette en 1847, il commença à y appliquer sa méthode de «l’éducation de la mémoire pittoresque». Il présenta les résultats obtenus à l’Académie des Beaux-Arts en 1854. Sa méthode fut particulièrement louée par Viollet-le-Duc qui la considérait comme «l’une des plus fertiles innovations de notre temps» (In la Gazette des Beaux-Arts, 1862; cité p.111-112, A propos de l’enseignement des arts du dessin, Ensb-a, 1984.). Elle fut introduite à l’Ecole en 1863. H. Lecoq de Boisbaudran fut directeur de l’école de 1866 à 1869.
7 Paul Aimé Le Coq, né à Cognac, le 29 Avril, et baptisé à l'église Protestante de Cognac, le 2 Mai 1768. Auteur d'un manuscrit sur l'histoire de sa famille, comprenant 27 Pages. (A.D 16, cote N° 4 J 17)
8 Marie Marthe Le Coq de Boisbaudran, née le 29 Juin 1769, baptisée le 2 Juillet 1769. Elle épousa avant 1803, Etienne Pierre ALBERT, conseiller de Préfecture au département de la Charente. (Saint-Même Patrimoine, p. 251) fils de Jean Simon ALBERT des Granges et d'Elisabeth COTHU. Dont :A Charles Paul Emile ALBERT, né le 14 Germinal An III (3 Avril 1795) décédé le 26 Septembre 1876 (A.D 16, cote N° 4 J 37) Avocat et érudit bien connu de la ville de Cognac. (Saint-Même Patrimoine, p. 251) Il fut maire de Cognac
9 - 16 .... ?
17 Paul le Coq, le plus jeune, tué pendant l'expédition de Saint-Domingue
VIII Barthélémy
Le Coq de Boisbaudran, né à Saint-Même
(Charente), le 12 Septembre 1757. Baptisé le 16. (A.D 16, cote N°
4 J 16) et décédé à Périgny (Charente-Maritime)
le 22 Avril 1825.
Il fit une carrière militaire sous l'Ancien Régime ; il est lieutenant
au régiment d'Orléans dragons. En 1789, le Coq Aîné
est électeur de la noblesse à Angoulême avant de participer
activement aux événements de la Révolution. Officier municipal
de Cognac en Septembre 1792. Il est élu député suppléant
à la Convention Nationale pour remplacer CREVELIER, élu après
le refus de MEMINEAU d'aller à la Convention. En 1793, Il est membre
du Conseil général du département, résidant alors
à Angoulême, mais il aurait été écarté
de sa fonction dès le 9 Thermidor comme ci-devant noble et privilégié,
dit-il ; ses ennemis politiques ne sont pas de cet avis et l'accusent d'avoir
été lié aux terroristes, et sans avoir été
au premier rang de la Terreur de s'être tenu "derrière le
rideau (d'où) il dirigeait les automates à son grè".
On l'accuse aussi d'avoir dénoncé deux citoyens. Après
son retour à Cognac en nivôse an II, il est receveur du district
et membre du bureau de conciliation. Comme son beau-frère Albert Pierre-Etienne,
il est frappé par la loi sur le désarmement des terroristes et
c'est alors, dans un long mémoire, qu'il se défend de tous les
reproches qu'il lui sont faits sur son passé. Lors du passage de penières
en Charente, en prairial an III, il est chassé du bureau de conciliation.
En 1796, il est de nouveau à Angoulême, comme comissaire du pouvoir
exécutiif près les tribunaux. l'orientation définitive
de sa carrière administrative dans la magistrature est prise.
Sous l'empire il est magistrat de sûreté
près le tribunal civil de Cognac. c'est lui qui aurait demandé
en 1810 à être nommé ailleurs qu'a Cognac, où il
a gardé des ennemis politiques. En 1812, le voilà premier substitut
du procureur impérial du tribunal de première instance à
Angoulême. Sous l'empire les appréciations du préfet sont
bonnes, par exemple en l'an XIII de la part de BONNAIRE : "Ayant des moyens,
s'est formé à l'exercice des fonctions qu'il remplit et qu'il
ne connaissait pas auparavant". Par contre Milon de Mesne, en 1815, est
d'un autre avis : "Républicain outré pendant la révolution,
(si) mal vu comme magistrat de sûreté à Cognac qu'il sollicita
en 1810 d'être placé ailleurs. Magistrat sans avoir étudié
le droit".
Franc-Maçon de la loge des "Amis de l'Union" de Jarnac en 1803, en 1814 il fait partie de celle de des "Amis de la Paix" d'Angoulême.
Après 1817, il semble avoir quitté le département pour s'établir en Charente-Maritime, où il meurt en 1825.
Il épousa, par contrat le 24 Janvier 1788 (Gaboriau, notaire à Jarnac) Puis célébré à Cognac, le même jour, Marie-Lucie BERNARD de LUCHET. Certains, indique à tors, la date du 7 Mars 1791.
Ils eurent pour enfants :
1 Scévola LE COQ DE BOISBAUDRAN, né à Cognac le 31 Janvier 1793. (Victor BUJEAUD, p.379 Indique de voir les Archives de la mairie de Cognac) Elève Pensionnaire du lycée de Bordeaux. Le proviseur "qu'il s'est toujours distingué par une exellente conduite par l'amour constant de l'étude, par des talens rare, et par de grandes progrès, principalement dans les Mathématiques, élève de l'école Polytecnique, fera d'abord une carrière militaire jusqu'en 1816 avant de fonder une maison de commerce d'eaux-de-vie à Cognac avec son cadet Paul. Scévola sera sous la monarchie de Juillet conseiller d'arrondissement, conseiller municipal et adjoint avant d'être maire de Cognac en Novembre 1848. (Jezequel) Décéda à Cognac en 1879.
2 Paul LE COQ DE BOISBAUDRAN, qui suit
3 Lucie LE COQ DE BOISBAUDRAN, née le 22 Messidor An 4, décédé en 1878, sans alliance (A.D 16, cote N° 4J 1)
IX Paul LE COQ DE BOISBAUDRAN, né
à Angoulême, le 25 Méssidor An 7 (A.D 16, cote N° 4
J 18) décédé à Cognac, le 22 Février 1870,
à l'âge de 70 ans. Négociant. Il épousa, à
Jarnac (Charente) le 29 Mai 1837, Anne Louise Alexandrine JOUBERT, (A.D 16,
cote N° 4 J 18) née le 2 Novembre 1814, âgée de 22 ans
et 7 mois, fille de feu Pierre Philippe-Eutrope JOUBERT, propriétaire,
et de vivante dame Jeanne-Louise-Henriette BERTRAND.
Anne Louise Alexandrine JOUBERT, décéda, le Jeudi 8 Octobre 1861,
voici l'article Mécrologique paru dans le journal de l'église
réformé de France "le Christianisme" du Jeudi 15 Octobre
1861 : "L'église de Cognac, vient de faire une perte sensible en
la personne de madame Veuve Le Coq de Boisbaudran, née Joubert, qui s'est
éteinte Jeudi dernier après une longue et douloureuse agonie.
Allié à quelques-unes des plus anciennes famille protestante de
la Saintonge, Madame Le Coq de Boisbaudran unissait à un vif attachement
pour notre église les ressources d'une rare culture intéllectuelle
et le charme d'une grande bonté. En nous associant au deuil de ceux qui
ont tant de raison de pleurer, nous demandons à dieux de combler les
brêches que ces deuils répété font de toute part
dans notre église. Signé G. M" ( A.D 16, cote N° 4 J
18)
Ils eurent pour enfants :
1 Paul Emile dit François Le Coq de Boisaudran, qui suit
2 Moëmi Le Coq, décédé à l'âge de 17 ans, sans alliance.
3 Laure-Alexandrine Marguerite Le Coq, née à Cognac, le 6 octobre 1842. (A.D 16, cote N° 4 J 18) Elle épousa, le 12 Février 1869, Jules Etienne Paul GUENON des MESNARDS, Docteur en Médecine, né à Saintes le 21 Août 1839, fils de Pierre Adolphe GUENON des MESNARDS et d'Anne Charlotte Claire de CLERVAUX. Son époux, décéda le 5 Janvier 1913, à l'âge de 73 ans, et fut enterré dans le cimetiaire de famille aux Mesnard, commune de Douhet (Charente-Maritime) par le pasteur Abel ROUFINEAU, le 8 Février 1913. (A.D 16, cote N° 4 J 47) Elle décéda à Pau (où habitait sa fille Jeannes ?) le 16 mai 1911 dans sa 69ème année. Enterré dans le cimetière de Famille des Mesnards, par le même Pasteur, le 20 Mai 1911. (A.D 16, cote N° 4 J 47)
Ils eurent pour enfants :A Claire-Alexandrine Marthe GUENON des MESNARDS.
B Paul Elisée Etienne GUENON des MESNARDS.
C Barthélemy-Albert-François GUENON des MESNARDS, né à la Rochelle, le 28 Juin 1873, baptisé à Saintes par le pasteur F.M Rouffineau, le 18 Décembre 1877. Parrain Paul-Emile dit en famille François Lecoq de Boisbaudran, membre de l'institut, son oncle Maternel. marrain Melle Mathe Julie Caroline GUENON des MESNARDS, sa tante paternelle. Il épousa à Saintes, le 29 Octobre 1900 devant le maire, puis la célébration religieuse le 30 Octobre de la même année, par le pasteur Abel ROUFINEAU, Jeanne Marie Louise GOUILLARD, née à Bergerac, le 30 Octobre 1879, fille de Félix GOUILLARD, chef de Baitaillon au 6 ème de ligne à Saintes, et de Louise DOMENGET DE MALANGER. (A.D 16, cote N° 4 J 47)
D Lucie-Elisa-Jeanne GUENON des MESNARDS.
E Louise-Emile-Lucien GUENON des MESNARDS.
F (?) Jeanne GUENON des MESNARDS, épouse de Charles BORDES, Président du Tribunal.
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Paul Emile le Coq de Boisbaudran |
Sources Imprimées :
Simon des Coustures : Nobiliaire de la Généralité de Limoges
J. MARTIN-BUCHEY : " Géographie Historique et Communale de la Charente "
Arrondissement de Ruffec et Confolens
Jean JEZEQUEL : Grand
notable du premier Empire (Charente) Edition du CNRS (1986) p. 65, 66, 67.
Abbé Pierre BUREAU : Liste des membres de la noblesse d'Angoumois.
Beauchet-Filleau : Dictionnaire
des familles de l'ancien Poitou.
Maurice BRAUD et Jean Paul GAILLARD : Saint-Même les Carrières,
Notes historiques.... autour de la Pierre - Saint-Même Patrimoine
(2003)
Victor BUJEAUD : Chronique Protestante de l'Angoumois, XVI, XVII, XVIIIe
siècle - Edition de la Tour de Gile, Péronas (1998) p. 378,
379.
Guide des Châteaux, logis et anciennes demeures de la Charentes, Librairie
Bruno Sepulchre Paris (1994)
Sources Manuscrites :
A.D 16, cote N° Q III 53,
Q III 84, QXVIII 71.
A.D 16, Fonds Le Coq de Boisbaudran et alliés, serie 4 J.
Archives de la Mairie de Cognac
Sources à Consulter
:
MARCHE Michel : Souvenir d'un grand
chimiste cognaçais, Paul Emile Lecocq de Boisbaudran, in Bulletin de l'Institut
d'Histoire et d'Archéologie de Cognac, Cognac, tome 1, n°3, 1958 (paru en
1959).
Dernière mise à jour, le dimanche 31 août, 2003
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