Barbot
1) D'or à un chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules, tigées
et feuillées de sinople, au chef d'azur chargé de trois croissants d'or. (Callandreau,
T1, p. 153, cachet de famille)
2) D'or à un chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules, tigées
et feuillées de sinople, au chef d'azur chargé de trois croissants d'argent.
(Branche d'Hauteclaire)
3) D'or à un chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules, tigées
et feuillées de sinople, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent. (Branche
de la Trésorière)
Couronne de Comte.
Supports : Deux levriers couronnés
Devise Moderne :
" Bien faire et laisser dire "
Selon C. d’E.A, cette famille, à ne pas confondre avec d'autre du même nom, (d'Aunis, de Bretagne, de Guyenne) eu pour auteur Léonard BARBOT, qui était seigneur de la Brousse, vers le milieu du XVIe siècle et dont le père était venu d'Allemagne, d'après la tradition, se fixer en Angoumois. Dont :
I) Léonard Barbot, conseiller du roi à Angoulême, marié le 18 Juin 1591 à Catherine Guillaumeau.
1) David Barbot, qui suit
2) Guillemine Barbot, fille de noble homme Léonard Barbot, conseiller du roi, contrôleur général de son domaine et généralité de Limoges et de feue Dame Catherine Guillaumeau. Elle épousa, par contrat passé devant Fèvre, notaire à Angoulême, le 20 Novembre 1618, François Dufossé, avocat, fils de François Dufoussé, nommé par Charles IX roi de France le 25 décembre1573 à l'office de Procureur au présidial d'Angoulême. Le 18 mai 1626 Jean-Alexis BOBIN le remplace, rappelé dans un acte du 19 Janvier 1646 devant Maître Raymond Martin, notaire à Angoulême. Avocat et échevin il est rappelé mort dans l'acte de mariage passé par son fils, et de dame Catherine Birot. (Pierre DRIOUT, Généalogie Dufossé) Dont :A Marie du Fossé. Elle épousa par contrat passé devant Maître DUNOYER, notaire à Angoulême, le 17 Août 1660, Henry de LIVENNE, chevalier, seigneur de Clainville, Laumont, Les Rivières, Les Brosses, Boisrouffier, Beaupréau, Le Breuil-Bastard (Bredon, Charente-Martime) ect. Il fut maintenu dans sa noblesse par d'Aguesseau, le 7 mars 1668.
II) David Barbot, écuyer, conseiller du roi à Angoulême en 1651. Ledit Barbot est reçu conseiller à Angoulême par la promotion de Guillaume Saussy à la charge d'échevin, le 24 décembre 1652. Acte fait au greffe de l'élection de vouloir vivre noblement, le 19 janvier 1653. Il se maria en 1621 avec Catherine La Farge. Ils eurent :
1) Marc, qui fit la branche de la Trésorière.
2) Léonard, qui fit la branche d'Hauteclaire.
3) un garçon qui fut écclésiastique.
4) une fille mariée à Jean-Jacques Chausse.
Branche de la Trésorière :
III) Marc II Barbot, juge prévôt, écuyer, seigneur de la Trésorière. Il épousa à Saint-Martial d'Angoulême, le 27 Mars 1678, (CEA, indique le 13 Mars 1678, probablement la date du contrat de mariage) Agathe VAUVERT, (Vigier de La Pile, indique apparemment par erreur, Agathe Vamiers.) fille de Jean de VAUVERT, chef d'escadre des armées navales au siège de la Rochelle (Généalogie manuscrite)
IV) Marc III Barbot, Seigneur de la Trésorière,
Peudry, Champrose, Sillac, Saint-Laurent, Cougeac, et autre lieux. Né
en 1687, et décédé le 25 Février 1777, à
l'âge de 90 ans. Il fut enterré à l'église Saint-André
d'Angoulême (Généalogie manuscrite) conseiller du roi, juge
et prévôt de la ville d'Angoulême. Il était aussi seigneur de Peudry. Il épousa,
par contrat passé devant Maître MALLET, notaire royale à
Angoulême, le 9 Juin 1719, Catherine FOUCHIER, fille de Philippe FOUCHIER,
écuyer, et de Mathurine Moussier. Elle était la soeur de Pierre FOUCHIER,
avocat en parlement, nommé, par lettre de provision, le 4 Février
1729, conseiller avocat du roi, en la sénéchaussé d'Angoumois
(A. N, cote N° V /1 / 276 pièce 62) Les FOUCHIER, portent : "de
sable au lion d'argent" (la Généalogie manuscrite, indique
pour sources : d'Hozier, le Laboureur, la Chenaye des Bois)
Ils eurent pour enfants :
Peudry (Saint-Martial-de-Montmoreau,
Charente)
|
La seigneurie de Peudry fut donnée à François Green de Saint-Marsault par François 1er en 1523. En 1789, Marguerite DUBOIS DE BELLEGARDE est veuve de Marc BARBOT, seigneur de la Trésorière, Saint-Laurent, Courgeac et Peudry. [...] Le 28 Mars 1753, un 2ème aveu et démonbrement du grand fief de Peudry, fut réalisé. (Maître BOURDIER, notaire à Courgeac) Une tour, reste d'un logis situé près de l'église, a disparu. |
1) Marc BARBOT DE LA TRESORIERE, capitaine au régiment de Rouergue Infanterie. Chevalier de Saint-Louis. Il assista aux batailles de PHILIPSBOURG, Mouin, Tribourg où il fut emporté par un boulet de Canon en 1734. Décédé Célibataire.
2) Pierre Marc Georges BARBOT, écuyer, seigneur de la Trésorière, Saint-Laurent, Courgeac et Peudry. Il voit décéder, son père en 1777, et hérita des propriétés considérables. Il n'a point servi. Il épousa Marguerite DUBOIS DE BELLEGARDE. Dont :A) Antoine BARBOT, écuyer, seigneur de Peudry et de Champrose. Il épousa en l'an II, à Saint-Saturnin, Françoise-Julie Dubois de Bellegarde, qui décéda vers 1863
Ils eurent pour enfants :a) N..., (fils) BARBOT, né et mort en 1807
b) N..., (fillle) BARBOT
c) N..., (fillle) BARBOT
d) N..., (fillle) BARBOT
e) Otaïti BARBOT DE PEUDRY, mariée avec le baron BOISDIN, décédée sans postérité
f) Délie BARBOT DE PEUDRY, née à Angoulême le 27 pluviose an IV (16 Février 1796) déclarée le 5 Ventôse an IV, décédée à Bois-neuf, en 1877. Elle épousa le 2 Juillet 1827, Alexandre GANIVET DESGRAVIERS de BOIS-NEUF, né le 15 Ventôse an 7 à Gany (Charente-Maritime) Avocat. Dont :-Pierre Scévola GANIVET DESGRAVIERS, décédé en 1869 à Bois-Neuf à l'âge de 39 ans. Il épousa en 1855, Catherine CUIRBLANC DE RUFFEC. Ils eurent, Marie Madelaine GANIVET DESGRAVIERS, héritière par représentation de son pères des biens et titres de ses grand-père et grand-mère. Elle épousa en 1880, Charles de SAINT BLANCARD, avocat, juge suppléant.
Bois-Neuf (Montboyer, Charente)
Ancienne carte postale de Bois-NeufA la du XVIe siècle, Robin PEUCHAUD possèdait "Bois-Neuf". Il passe ensuite aux GAST, famille bourgeoise et protestante qui le modernisent et l'agrandissent (fin XVIIe, début XVIIIe siècle) Vers 1730 il est aux GANIVET DESGRAVIERS et le reste jusqu'au XIXe siècle.
Le logis est une grosse bâtisse rectangulaire dont la façade est percée de sept travées de baies sur deux étages dont un à surcroît. Un colombier carré, sous une haute toiture de tuiles plates en pavillon, est, avec sa baie chanfreinée, le seul témoin de l'ancienneté et de l'importance de la demeure.
3) Marc BARBOT de LA TRESORSIERE, capitaine aide major au régiment d'aquitaine, qui s'établit à Rochefort-Sur-Mer, où il à eu des descendants ainsi qu'a Angoulême, et à Saintes.
4) Jean BARBOT, qui suit.
5) Jean-Marc BARBOT, dit M. de la Trésorière de Saint-Marc, né à Angoulême, le 14 Juin 1735, et mort au même lieu en 1808. Nommé Lieutenant au régiment de Montmorin infanterie, le 1er Février 1748. Capitaine, le 26 Novembre 1761, au régiment de l'Ile de France. Chevalier de Saint-Louis, le 2 Mars 1773. Pensionné le 27 Février 1785. Il épousa sur le tard, à Angoulême, le 21 messidor an II, Marguerite (ou Marie) de CHASTENET (ou CHATENET) Dont :A) Marguerite BARBOT, née à Angoulême, le 29 Mars 1793. Elle épousa le 24 Octobre 1821, à Angoulême, Henri-Gaspard de la PORTE AUX LOUPS, né le 20 Mai, baptisé le 24 Juin 1760 au temple de Jarnac, et décédé à Paris (9e) le 23 Juin 1823 (acte transcrit en 1824 à Angoulême) Il s'était marié en première noce à Ballans (Charente-Maritime) le 12 Juin 1782, avec Marie Félicie de LIVENNE DE CINGE, qui décéda à Javresac (Charente) le 28 Septembre 1793. Ancien officier au régiment de Guyenne, chevalier de Saint-Louis, fils de Jacques, écuyer, sieur d'Estrade (en Verdille) et de Marie Anne LERIGET
B) Pierre BARBOT, né à Angoulême le 8 Septembre 1790, fils naturel légitimé par la suite. (C. E. A) Il décéda à Angoulême en 1863, et fut Capitaine de Frégate. Chevalier de la Légion d'Honneur, (A.N, Base Léonore, cote N° L 0111045) Il avait épousé à Rochefort le 19 Mars (ou septembre) 1837 Amélie-Virginie Faurès, fille de N..., Faurès, écuyer, chevalier de la Légion d'Honneur, commissaire rapporteur auprès des tribunaux maritimes.
Il avait eu deux fils :a) Pierre-Marc-Anatole, né à Rochefort le Ier octobre 1839.
b) André-Joseph-Edmond, né à Rochefort le 27 février 1842.5) Marc BARBOT, chevalier de la Trésorière, né à Angoulême, le 9 Octobre 1738, décédé au Château de Tonnay-Charente, le 31 Octobre 1818, à l'âge de 80 ans. Nommé lieutenant à l'âge de 9 ans, le 7 Mars 1747 au régiment d'infanterie de Montmorin, faveur bien grande dûe à la parenté du Ministre de la Guerre, le comte Voyer d'Argenson. Lieutenant au bataillon de la milice d'Angoulême, le 25 Février 1750. Lieutenant au régiment d'Aquitaine, le 1er Mars 1757. Aide Major le 14 Juin 1762. Capitaine au régiment d'Aquitaine, le 24 Mars 1765. Commandant de la place d'armes de Rochefort, le 30Mars 1786. Mis à la retraite de Lieutenant Colonel avec 2. 400 Francs pour 51 ans de service. Le 1er Août 1791, n'ayant pas voulu arborer la cocarde tricolore. Colonel en 1814 lors de la rentrée de Louis XVIII en France et Commandant supérieur pour le roi des Légions de Garde Nationale à Rochefort. Président du collège électoral de l'arrondissement de Rochefort. Doyen des Chevalier de Saint-Louis. A fait les guerres d'Allemagne, dites de sept ans.
Il épousa par contrat passé devant Maître FOUCHE, notaire à Rochefort, le 5 Octobre 1783, Marguerite Françoise HEBRE DE SAINT CLEMENT, fille de Pierre André HEBRE DE SAINT CLEMENT, écuyer, seigneur de la Broudière, et contrôleur ordinaire des Guerres, et de Marie Françoise de N..., - HEBRE DE SAINT CLEMENT, candidat au Sénat, 3 fois maire de Rochefort, propriétaire du fief de Saint Clément, près de Rochefort, contenant 2600 journaux de terre, Richissime Armateur, arma en 1787 pour 5 millions un vaisseau "Le Mulet" de 74 canons, construit sur ces propres chantiers au lieu-dit "la Cabane Carrée" près de Rochefort. La destination du vaisseau "le Mulet" était pour la Chine, son chargement principal pour le compte de Mr du Roi de France, Elisabeth et Victorines, soeur de Louis XVI, consistant en Piastres, et revint en France chargé des marchandises les plus précieuses de la Chine. (Généalogie manuscrite)
Hôtel Hèbre de Saint-Clément (Rochefort, Charente-Maritime)
Cet hôtel particulier a été acheté en 1758 par Pierre André Hèbre, seigneur de Saint-Clément, négociant Rochefortais qui marquera l'histoire de la ville. La même année, "la Badine", navire lui appartenant, est affrété à La Rochelle et part pour l'Ile Royale. L'hôtel abrite le musée d'art et d'histoire de Rochefort, depuis 1860.
A) Pierre André BARBOT DE LA TRESORIERE, chevalier, né à Rochefort, le 5 Février 1785. Sous-lieutenant au 114 régiment de Ligne, le 11 Juillet 1810. Armée d'Espagne commandé par SUCHET. Lieutanant au 84e de ligne, le 4 Septembre 1812. Armée du Nord. Capitaine le 9 Janvier 1815. [...] Mis à la retraite après 18 ans de services. Il épousa par contrat passé devant Maître Aragon, notaire à Tonnay-Charente, le 17 Novembre 1829, Havie de SALBERT DE FORGES, fille de N..., SALBERT DE FORGES, ancien officier de la marine royale, chevalier de Saint-Louis, issu des ancien Maires de La Rochelle. Sans enfants
B) Marc André BARBOT DE LA TRESORIERE, né à Rochefort, le 7 Avril 1792. Elève du collège Sainte Barbe à Paris. Bachelier es lettres. Il entra dans la maison militaire de S.M Louis XVIII, dès le 12 Avril 1814, lors de la création de la garde d'honneur à Cheval, commandée par M. le comte Charles de Damas. Au 20 Mars 1815, il fut chef des volontaires royaux de l'Ouest. Bataille d'Aury, des Mattes. Il fut nommé Sous-Préfet à Bastia, sous le ministère CORBIERES, mais ne voulut pas exercer cet emploi en corse. Après les révolution de 1830, fidèle à la branche aînée des Bourbon, il fut rédacteur honoraire à divers journaux légitimistes. Réputé l'un des agents principaux de S.A.R Mme la Duchesse de Berry à Paris, les ministres de Philippe d'Orléans ordonnèrent son arrestation conjointement avec le Marquis de MONTMORT, colonel des gardes du corps, et le Vicomte Albert de BERTHIER, neveu de Ferdinand de BERTHIER de JUVIGNY.
Il est l'auteur d'un ouvrage publié en 1858 : "Annale Historique des ancienne provinces d'Aunis, Saintonge, Poitou, Angoumois, Périgord, Marche, Limousin, et Guyenne" In-4, IV-170 P, édité par le fils de l'auteur, André Amos BARBOT DE LA TRESORIERE (B.N.F, site de Tolbiac, Rez-de-Jardin, magasin, cote N° 4-LK1-38) On trouve une critique de GUIGARD, dans sa "bibliothèque héraldique de la France" consacre à cet ouvrage. Il épousa N..., dont :a) André Amos BARBOT DE LA TRESORIERE, habitant Paris en 1884. Il épousa N..., dont il eut des enfants
6) Maguerite BARBOT DE LA TRESORIERE, mariée avec Joseph de CHAMBES, chevalier, seigneur de la Foix, (Mouthier, Charente) du Breuil, comte de Montsoreau, fils de Jacques de JAMBES, écuyer, sr de la Foix, le Breuil et autres places, mort avant 1752, et de Marie ANDRE.
7) Catherine BARBOT DE LA TRESORIERE, mariée à François de ....
8) Jeanne BARBOT DE LA TRESORIERE, veuve de N., de la Croix du Repaire.
9) N..., BARBOT DE LA TRESORIERE, religieuse au couvent des dames de la congrégation de l'Union Chrétienne.
10) Marie BARBOT DE LA TRESORIERE, mariée avec N..., Mesnaud de Saint-Paul
V) Jean Barbot, chevalier, seigneur de
Sillac, et de Beaulieu, (paroisse de Saint-Laurent de Belzagot) né le
26 Décembre 1727, baptisé à Saint-André d'Angoulême
le 1er Janvier 1728. Il fit ses premières armes au régiment de
Montmorin infanterie. Nommé Lieutenant, le 27 Septembre 1745, par son
parent le comte VOYER d'ARGENSON, ministre de la Guerre. Capitaine le 1er Août
1747. Chevalier de Saint-Louis, le 2 mai 1763. Capitaine des Grenadier royaux
dans le bataillon de Mortagne.(Généalogie manuscrite)
Inscrit sur la liste des émigrés le 3 Juin 1792 et Maintenu définitivement
sur cette liste par décision du directoire exécutif du 3 Floréal
an VI. Son épouse dans une pétition que le directoire du département
de la Charente avait retournée au district de Barbezieux, le 7 Messidor
an III, avait réclamé un sursis de 6 mois à la vente des
biens de son mari, arguant que ledit, envoyé à l'île de
Porquerolles pour y commander une troupe d'invalides, s'y trouvait encore à
l'époque où cette île fut prise par les Anglais. L'administration
du canton d'Hyères confirma, le 24 Pluviôse an V, que Jean BARBOT
avait bien résidé à Porquerolles de Mai 1791 à Juillet
1793, que, vers la fin du mois d'Août suivant, les Anglais, s'étaient
emparés de cette île et en avaient enlevé de force les habitants.
Il est impossible, ajoutait le département du Var, d'apporter d'autres
précisions. Au vu de ces renseignements l'administration du département
de la Charente présumant que Jean Barbot avait pu être tué
ou fait prisonnier par les Anglais, prononça sa radiation provision de
la liste des émigrés, le 18 ventôse an V. Mais par la suite,
le commissaire près de l'administration du canton d'Hyères apporta
les précision suivantes : "Cet officier (Jean BARBOT) a été
pendant 2 ans commandant à l'île de Porquerolles jusqu'à
l'époque de l'expulsion des Anglais de Toulon, lesquels s'emparèrent
des îles d'Hyères pour les dévaster ; après quoi
ils se rembarquèrent, après avoir pris à leurs bord les
habitants qui voulurent les suivre. La garnison seule resta fidèle à
la patrie ; mais cet exemple de générosité ne fut pas suivi
des officiers encore moins du citoyen BARBOT, qui suivirent les anglais. Depuis,
on est sans nouvelle d'eux" (A.N, cote N° F7 / 4987 ; F7 / 5827)
Nommé Colonel à l'armée du Prince de Condé en Allemagne,
et aide de camp du Duc de DURAS. Périt en combattant à l'affaire
d'Obén Kamlach, le 13 Août 1796. (Généalogie manuscrite)
Il épousa par contrat passé devant maître Audoin, notaire
royal à Angoulême, le 27 Mars 1772, et célébré
à Cressac (Charente), le 1er Avril suivant, Jeanne de l'Estoile, fille
de Louis, écuyer, seigneur de la Croix, avocat et juge sénéchal
de Blanzac, et de Marie Salmon, décédée à Angoulême,
le 16 Prairial an V.
Ils eurent 4 enfants :
1) Jacques BARBOT, qui suit.
2) Marc BARBOT, né à Angoulême le 20 Avril 1775. (d'autre indique probablement par erreur, né en 1773.) Décédé à Angoulême en 1837. Capitaine d'infanterie au 21e Régiment de Ligne, décoré de la légion d'honneur. Il a fait toutes les glorieuses campagnes de l'Empire sous Napoléon. Fait prisonnier à la bataille de la Moscowa il est resté deux ans en Russie après les grands désatres de l'armée impériale (1812 à 1814)
Il avait été nommé chef de Bataillon à Moscou, mais l'armée ayant été réorganisée avant son retour en France, sa retraite Militaire n'a été que celle de Capitaine. Entré au service comme volontaire en la compagnie franche du département de la Charente-Maritime, le 21 Juillet 1793. Aide de Camp du Général DESFOURMEAUX, en 1801 et embarqué sur la frégate "l'Africaine" transportant en Egypte un bataillon expéditionnaire. Sous Lieutenant le 6 Décembre 1801, Lieutenant le 1er Novembre 1806, Capitaine le 8 Septembre 1809. Mis à la retraite le 11 Mars 1830 après 43 ans de services, 13 campagnes, avec une pension de militaire de 1764 Francs
3) autre Jacques BARBOT DE LA TRESORIERE DE SILLAC, né en 1779. Il entra au corps de la Marine, en 1799, embarqué sur le vaisseau le "Sphinx", commandé par le Capitaine Lacoste. Puis sur la corvette "la Vénus", allant au Sénégal. Elle fut prise par les Anglais, et BARBOT resta prisonnier à Plymouth trois ans passés. Lors de son retour des prisons d'Angleterre, il fut embarqué sur le transport "Le Seune (?) Edouard" allant à Saint-Domingue conduire une partie des troupes commandées par le général Leclerc, pour réprimer l'insurrection des nègres. BARBOT combattit après le débarquement et dans toutes ces luttes sanglantes et opiniatres. Ils revint en France sur le vaisseau le "Duguay Trouin", commandé par capitaine TOUFAIT. L'escadre Française fut vaincue dans le célèbre combat naval de Trafalgar. Le capitaine TOUFAIT fut tué, et tout l'équipage du vaisseau le "Duguay Trouin" conduit en Angleterre comme prisonnier de Guerre. Le malheureux BARBOT, subit de nouveau une détention de 9 ans sur les horribles pontons : 5 ans dans les prisons flottantes de la rivière de Muëze et les 4 autres dans la prison de Durthsuvor (?). Il ne dut sa liberté qu'a l'échange des prisonniers en 1814, lors de la rentrée de Louis XVIII en France. BARBOT servit alors dans l'artillerie de Marine à Rochefort. Volontaire au 20 Mars 1815, il passe dans le corps de la gendarmerie d'élite à Paris et combat pour soutenir les droits de Charles X dans les journées des 27, 28, 29 Juilllet 1830, où il est blessé. Toujours fait prisonnier, il n'a pas pu parvenir à un grade élevé dans la marine. Accablé d'infirmités et de blessures, il fut admis après les journées de Juillet 1830 à l'hopital royal des invalides, où il décéda célibataire, le 26 Juillet 1833.
4) Marie Jacques BARDOT, né à Angoulême, le 20 Avril 1773. Il a fait toutes les pemières guerres de la Vendée, comme officier d'Etat-Major du Général de CHARETTE, commandant en chef pour le roi de France, des armées Catholiques et royales de la Vendée. Pris à la Chabottière le 23 Mars 1796, les armes à la main en défendant le général de CHARETTE. Il fut jugé et condamné à mort à Mortagne. Lié et enchainé, il fut conduit à Nantes par le Général TRAVOT. Echappé des prisons avant le jour de son exécution, il se réfugia dans Nantes. Repris par les bleus, il obtient la révision de son jugement et commutation de sa peine en détention perpétuelle. Il fut en conséquence, transféré dans les cachots d'Angoulême où il a subi trois années de prison jusqu'au jour de l'armistice générale proclamée en faveur des Vendéens. Il a empéché la ville de Châtillon d'être incendiée par les républicains commandés par le Général WESTERMANES (?) (Mémoires de la Marquise de La ROCHEJACQUELEIN) (Peut-être le même qu'en VI, qui suit. A vérifier !!!)
VI) Jacques Barbot, né à Saint-Léger de Blanzac en 1771 (ou 1773), et mort à Angoulême en 1837. Probablement lui qui fut décoré de la Légion d'Honneur. (A.N, Base Léonore, cote N° L 0111044) mais serait né à Angoulême le 24 Novembre 1771. C.E.A , dit qu'il fut admis à l'école militaire sur preuve de noblesse réalisé son père en 1782. Il épousa à Nonac en 1719, Anne VERDILLE DES CHAMPS, et n'en eut pas d'enfants.
Branche d'Hauteclaire :
III) Léonard Barbot, seigneur d'Hauteclaire, né en 1673, fils cadet de Marc BARBOT, et de Marguerite MOULIN, dame de la Trésorière. Il épousa à Angoulême le 23 Octobre 1694, Françoise GILBERT, (où GILLIBERT) fille de Jean, écuyer, seigneur de Borderin, et de Marie BOURDAGE. Il fut maintenu dans sa noblesse, le 24 Mars 1708, par jugement de Rouillé, Intendant de Limoges. (C.E.A) Ils eurent au moins :
IV) Jean Barbot, écuyer, seigneur d'Hauteclaire, né en 1708. Il épousa en premières noces Marie BARRAUD, et en secondes noces Catherine SAUVO. Ils sont dits habitant de Montbron. Il eut du deuxième lit :
V) Germain Barbot, écuyer, seigneur d'Hauteclaire, né à Vouthon, le 29 et Baptisé le 30 Juin 1744, et mort à Garat en 1792.Il solicita du conseil d'état et en obtint le 26 Avril 1786 un arrêt qui le maintenait dans sa noblesse à charge de payer 500 livres pour droit de confirmation de noblesse imposé par l'édit de Janvier 1714 sur tous les anoblis par mairie. (C.E.A) Il se maria 3 fois. Il épousa en première noce, par contrat du 13 novembre 1764, et célébré à Angoulême la même année (C.E.A) Marie MONGIN de La BUZINIE, fille de Pierre, écuyer, seigneur de la Buzinie, (Champniers) capitaine d'infanterie Chevalier de Saint-Louis, et de Marie BOURBIN. En seconde noces, le 14 décembre 1778 Marie-Rose de La FORESTIE, qui décéda sans postérité. Puis en troisième noce, le 21 Octobre 1782, à Taponnat, Françoise REGNAULD DE TAPONNAT, née le 2 Février 1748, fille de François-Louis REGNAULD, écuyer, seigneur de Taponnat, et de Françoise-Marie Faure de RENCUREAU. Les REGNAULD DE TAPONNAT, portent :"d'azur à 3 pommes de pin d'or" (Abbé MONDON) Françoise devenue veuve, se remaria avec Charles Henry Le COUTRE DE BEAUVAIS (A. CADET)
La Buzinie (Champniers, Charente)
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Deux pavillon en avant corps encadrent le corp de logis rectangulaire. La couverture à la mansart à brûlé au début du siècle et à été remplacée par une toiture à faible pente dissimulée dernière une balustrade. Une tour carrée en demi hors oeuvres est de construction récente. Il appartenait au XVIIe siècle aux MONGIN. |
Château de Taponnat (Charente)
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Au XVe et XVIe siècle la famille PAULTE possèdent la maison forte. Jean PAULTE est seigneur de Taponnat en 1458. Aux XVIIe et XVIIIe siècle, les Regnau(l)d, bourgeois de la Rochefoucauld détiennent le Château. Une photographie du début du siècle montre la toiture à quatre pans, aujourd'hui absente, du premier grand pavillon dont le symétrique se dresse à l'Est du corps du logis. Manoir dit Château de Taponnat, XVIIe siècle. Le bâtiment principal s'accompagne de deux pavillons. Dans la maçonnerie de l'un d'eux, très abimé, subsistent des fragments de bretèche. Au dessus de l'oeil-de-boeuf qui domine la porte du logis, la date de 1679 a été gravée. De petits pavillons, coiffés en pyramide, se font pendant dans la cour extérieure. |
Ils eurent pour enfants:
1) Jean Barbot, qui suit
2) Jean-Baptiste Barbot, écuyer, né le 16, baptisé à Champniers le 18 Mars en 1771. Décédé à la Rochefoucauld, le 14 Janvier 1829. Emigré - campagne de 1792 à l'armée de Condé dans la 4ème division des chevaliers de la couronne. Rentré en France - demeurant à Champniers - il fait la promesse de fidélité devant le Préfet de la Charente, le 2 Prairial an X - Amnistié, le 18 Frimaire an XI - en surveillance à Champniers en messidor an XIII : "n'est pas assez connu" Il perçut une indemnité de 12.464, 46 Francs en 1826.
Il épousa en première noce à Angoulême, le 15 Messidor an XI, Marguerite Françoise MONOT, fille de Pierre Antoine MONOT, négociant, et de Marie RAVON. Puis en secondes noces, à Taponnat, le 16 Janvier 1816, Marie Amélie de la Rye de Châteautizon, fille de Jacques, chevalier, seigneur de Lauberge, cheveau-léger de la garde du roi, et d'Anne Thérèse PASQUET DE ROUMAZIERES, veuve en première noce de Jean Baptiste Albert du VIGNAUD, décédé à la Rochefoucauld, le 18 Mars 1853.A) Roze BARBOT, née à Taponnat (Charente) le 19 Octobre 1816.
B) Marie Thérèse BARBOT, née à Taponnat, (Charente) le 12 Janvier 1818, à 10 heure du matin, et décédé à Taponnat à l'âge de 8 jours, le 20 Janvier 1818.
C) Aubin BARBOT D'HAUTECLAIRE, né à Taponnat, (Charente) le 25 Avril 1819 à 4 heures du matin. Il obint un jugement rectificatif de son nom. Il décéda au Château de Tanzac (commune de Massignac) Il épousa Marie-Malvina, fille de Jean-Baptiste du MONTET de LAMBERTIE, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et de Louise de Lary de Château-tisona) N..., (fille)
b) Jean-René BARBOT D'HAUTECLAIRE, marié à ABJAC (Dordogne), le 26 Octobre 1893, à Angèle de BRETTES, née le 9 Novembre 1863, fille du comte Séverin de BRETTES et de Marguerite-Hèlene du BREUIL-HELION DE LA GUERONNIERE. Dont :- Henri BARBOT, né en 1896.
- Olivier BARBOT.
- Gaston BARBOT
- Hélène BARBOT, née en 1894.
- Odette BARBOT.
- Marie-Thérèse BARBOT.3) N..., BARBOT (fils) né en 1774. (C.E.A)
VI) Jean Barbot, seigneur de la Buzinie,
écuyer, né le 31 Octobre, et baptisé à Champniers, le 1er
Novembre 1765, décédé à Angoulême le 19 Décembre
1845.
Emigré, en novembre 1791 - entré le 16 dans le corps des chevaliers
de la couronne - à l'armée de condé - campagne de 1792
à 1797- de 1799 à 1800 dans le régiment noble à
cheval d'Angoulême, 5 ème escadron, 10e compagnie - Chevalier de
Saint-Louis.
Il épousa en première noce à Taponnat, le 17 Janvier 1791 Suzanne
Rose REGNAULD, fille de François Louis REGNAULD, écuyer, seigneur
de Taponnat, et de Marie Faure de RENCUREAU, née le 12, baptisée
le 15 Mars 1763 à Taponnat, et décédée à
Champniers, le 20 Nivôse An VIII. Puis en seconde noce, à Rouillac,
le 31 Août 1807, Anne de Frétard de Boisauroux, née le 3,
baptisée à Rouillac, le 4 Février 1772, décédée
à Champniers, le 22 Septembre1842, dans sa 71 éme année.
Fille de Charles Frétard, écuyer, seigneur de Boisauroux, né à la Baronnière
le 8 août 1739, et était décédé avant 1832. Marié à Rouillac le 27 Février
1764, avec Anne PHILIPPIER, fille de Jean, écuyer, seigneur de Fontgrive, et
de Catherine Laisné.
Il eut du premier lit :
1) Germain BARBOT, décédé sans alliance en 1876.
2) Catherine BARBOT, née à la Buzinie, (Champniers, Charente) le 27 Brumaire an VI (1798) aux environ de 4 heures du matin, décédée le 4 Décembre 1862. Elle épousa à Champniers, le 28 Juillet 1817, Charles de CHANCEL, depuis Vice-Président du tribunal civil d'Angoulême, Président de la Société Archéologique et Historique de la Charente, chevalier de la Légion d'Honneur
Il eut du second lit :
1) Catherine Germaine BARBOT d'Hauteclaire de la Buzinie, (1809-1870). Elle épousa, à Champniers, le 21 Février 1832, Jacques Prosper Etienne Mesnaud de Saint-Paul, né à Voeuil le 22 avril 1807, décédé à la Buzinie (Champniers) le 26 Février 1865. (Tombe toujours existante en 1999 au cimetière de Champniers indiquant : "Prosper Mesnaud de Saint-Paul décédé à la Buzinie le 26 février 1865 dans sa 59ème année")
2) Jean BARBOT, qui suit.
3) Henri BARBOT, né le 26 Juin 1774., marié à Aline CHANCEL, dont :A) Jules BARBOT, décédé Vice-Consul à Porto-Rico.
B) Armand BARBOT, décédé en la même ville (la fille de l'un de ceux-ci à épousé M. Farine, employé au Ministère de la Marine)
C) Marie-Celeste (en famille Armandine) Mariée à Jacques-Alfred MARTIN BOUGON, Général de Brigade, tué à Paris sur les barricades le 30 Juin 1848.
D) Juliette BARBOT, mariée à M. DE VERNINAC DE SAINT-MAUR.4) Louis BARBOT de Chément, auteur de la Branche de Chément, qui suivra.
5) Jean BARBOT D'HAUTECLAIRE, décédé sans alliance en 1877.
6) Dorothée-Catherine, mariée à M. CLERGEON, substitut à Angoulême.
Branche de Chément :
Logis de Chément (Garat, Charente)
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L'édifice, élévé au XIXe siècle, de plan rectangulaire, couronné d'une corniche à denticules, est flanqué de deux pavillons en retour et porte les armes des Bardot. De l'ancien castel subsiste une tour ronde découronnée et incluse dans les anciens communs. Tout d'abord propriété des Nornand de Chément le logis passe au début du XVIIIe siècle aux Dubois. Nicolas Dubois de Chément fut un célèbre dentiste (fin XVIIIe début XIXe siècle) Il vend la terre et le Château de Chément en 1790 à Barbot d'Hauteclaire. |
Louis Barbot, acquit la terre de Chément, dont il prit le nom. Il décéda en 1817. Il avait épousé Anne Maulde de L'oisellerie, dont :
1) Pierre Ludovic, qui suit.
2) Daniel BARBOT, décédé sans alliance.
3) Gabrielle, elle épousa son cousin Philippe GUTTIEREZ DE OCANA DE CORDOVA, issu d'une famille noble Espagnole.
Pierre Ludovic (ou Clément) BARBOT D'HAUTECLAIRE DE CHEMENT, né à Chément (Garat, Charente) le 6 Août 1813. Elève de l'école Polytechnique, chef d'Escadron d'Artillerie, chevalier de la Légion d'Honneur. (A.N, Base Léonore, cote N° L 0111043, ainsi un autre dossier, cote N° L 2780070) Il épousa Marie-Lucie, fille d'Isaac Bertrand de Berthoumé et de Radégonde-Clotilde de Tryon (de Salles) Dont une fille unique, qui suit.
Marthe BARBOT, est décédée
peu de mois après son mariage avec M. de GALLARD de ZALEU.
Sources imprimées :
- Abbé Adolphe Mondon : Notes historiques sur la baronnie de Marthon.
- Abbé Tricoire : Le château d'Ardenne.
- Simon des Coustures : Nobiliaire de la Généralité de Limoges.
- Abbé Joseph Nadaud : Nobiliaire du Limousin, T1, p. 106, 534
- François Vigier de la Pile : Histoire de l'Angoumois, p. LXXXIX
- Léonard Callandreau : l'Ordre de la noblesse de l'Angoumois - Tome
1, p. 153 à 159.
- Abbé Pierre Bureau : Liste des membres de la noblesse d'Angoumois.
- Abbé Pierre Bureau : Les émigrès Charentais. Presse Universitaire
de Limoges - (Janvier 2003) - p. 29, 30
- Jean PINASSEAU : l'Emigration militaire - Emigrès de Saintonge, Angoumois
et Aunis dans le corps de troupe de l'émigration Française 1791
/ 1814, Paris Picard (1974) p. 22, 23
- Guide des châteaux, logis et anciennes demeures de la Charente - Librairie
Bruno Sépulchre, Paris (1994)
- Aline Carpentier : sur la piste des négociants. (2003)
- Mme Albertine Cadet : Le Fief de Taponnat et ses Seigneurs (1458-1802), BMSAHC
1984, 2e trimestre, pp. 130-137.
- C. d’E.A : Dictionnaire des familles
françaises anciennes ou notables à la fin du 19e siècle. (Paris 1911) p. 312,
313, 314, 315
Sources manuscrites :
Archives de la Guerre : cote N° G 357 /
1 ; G 359 / 1.
Archives Nationales : cote N° F 7 /5796 ; F7
/ 5808 ; F7 / 5827 - Base Léonore cote N° L 0111043 ; L 0111044 ;
L 0111045 ; L 2780070
B.N.F, site de Richelieu, département des manuscrits
occidentaux (ex-Cabinet des Titres) : Chérin 214 ; Nouveau d'Hozier ;
Preuve de noblesse (1782)
Archives Départementales de la Charente, cote N° Q X / 4 ; QXII /
4 ; QXIII / 8 ; Q XX / 1.
- Généalogie manuscrite : Renseignements
Historiques pour servir de suite à la Généalogie et aux alliances des familles,
de DUBOIS DE BELLEGARDE et BARBOT DE LA TRESORIERE DE PEUDRY
Etat-civil de Champniers.
Cimetière de Champniers.
Dernière mise à jour, le lundi 31 janvier, 2005