Thomas
ou Thoumas

Seigneur de la Barrière, de Lézignac (Lézignac-Durand, Charente), de Bardines, de la Bretonnières (ou Bertonnières), de Saint-Simon, des Maisonnettes (Brie la Rochefoucauld, Charente), de Moutgoumard (Bunzac, Charente), de Girac, de Neuillac.

<< D'or, au coeur de gueules, une étoile d'azur en chef, et
une croix raccourcie du même en pointe.>>


Famille de l'Angoumois, qui furent aux XVIIe siècle, Echevins, Maires d'Angoulême, et conseiller au présidial d'Angoulême. Reconnue Nobles en 1639, 1667, 1736. Preuves pour le service devant Chérin en 1784 sur titres de 1626. Elle à donné aux lettres plusieurs personnages distingués, entre autres, le célèbre Thomas de Girac, l'ami de Balzac, a été ensuite représentée en Angoumois par M. Thomas de Bardines.

I) Jean Thomas, écuyer, sieur de Mongougier, (Chérin 195) conseiller à la maison de ville d'Angoulême en 1620. Il est reçu échevin par la mort de Charles Raoul, écuyer, sieur de la Fontaine, le 14 Janvier 1627. (Chérin, généalogiste du Roi, indique 1625) En 1628, il fit acquisition de l'ébergement de Hautemoure en Saint-Simon. (Guide des Châteaux, p. 280) Il en rendit aveu et demonbrement au duc d'épernon, le 1er Mai 1633. Il fait déclaration de vouloir vivre noblement, le 3 octobre 1634. Jean Souchet, sieur de la Dourville, est reçu à la mort dudit Thomas, le 19 décembre 1637. Jean Thomas, épousa Marguerite Clément. Il fire lui et son épouse, leur testament à Angoulême le 26 Septembre 1633 devant Chérade, notaire à Angoulême, par lequel ils demande à être inhumés dans l'église paroissiale de Notre Dame de la Reyne. Il firent un legs aux pauvres mendiants de la ville, et confirme la dot de leurs fille Marguerite, et pour éviter tout sujet de dispute entre Paul et Jean leurs enfants et héritier universels, partagerent leurs biens entre eux. Il donnent à Paul, pour son droit d'ainesse, leur grande maison situé à Angoulème, plus les deux météries du grand Girac, le Moulin à Papier des Brandes, leurs appartenances et dépendance, situé dans la paroisse de la Couronne et de Saint-Michel, le fief et seigneurie d'Autemoure (Saint-Simon). A Jehan, leurs petite maison, la métairie des Bretonnières (Roullet), les portions qui leurs appartient au 2 Moulins, situé sur l'écluse des moulins de Jarnac, avec plusieurs autre pièces de terre, et divers rentes tant en argent qu'en grains.(Chérin 195) Il eut pour enfants :

1) Paul Thomas, qui suit
2
) Jean (Jehan) Thomas, écuyer, sieur des Bertonnière, avocat au parlement, conseillers du roi en la sénéchaussé et siège présidial d'Angoumois, épousa par contrat passé à Angoulême le 9 Août 1626 devant de la Salmonye, notaire royal et Garde Notte hériditaire en Angoumois, Louise Ferrand, fille d'Antoine Ferrand, conseiller du roi et premiers élu en l'election d'Angoumois et de Jehanne BRIGET (ou Périget ?) (Chérin 195)
3) Marguerite Thomas, épousa François de Paris, écuyer, sieur de l'Epineuil, de Linard, conseiller du roy au siège d'Angoulême. (Chérin 195)

II) Paul Thomas, écuyer sieur des Maisonnettes, Conseiller du Roi au siège présidial d'Angoumois (Chérin 195). Il assista en 1626 au contrat de mariage de son frère Jehan. Il est élu maire d'Angoulême, le dernier jour de mars 1632. Il est continué maire en 1633. Il fut institué héritiers des ses parents le 26 Septembre 1633. (Chérin 195) Il est reçu échevin par la mort du sieur Falignon, le 4 août 1635. Pierre Marougne est reçu échevin par la mort dudit Thomas, le 22 Avril 1652. Il avait épousé le 28 décembre 1628 Marie Géraud.

1) Pierre Thomas, sieur de Saint-Simon, marié le 15 février 1643 avec Marie du Sueur. Rendit démonbrement du fief de Hautemoure (Saint-Simon), le 2 Novembre 1645 (P. Dubois, notaire à Angoulême) à messire Bernard de Foix de la Valette, fils du duc d'Epernon, et son successeur comme seigneur de Vibrac et Angeac. (Tricoire, p.171) Ce fief fut vendu plus tard à Jean-Louis Le Musnier, sieur de Moulidars. (Tricoire, p.172)
2) Jean Thomas, écuyer, sieur des Bretonnières (ou Bertonnières), conseiller, garde des sceaux au présidial d'Angoulême, il épousa le 22 Juin 1650 Marie Grelon. (pour la généalogie de la famille de GRELON, consulter Anselme T4, p.418, Courcelle "l'Histoire des pair de France" T8, la Chesnaye des Bois, T12) Dont :

A) Anne Thomas, qui épousa en 1685, François-Joseph de la Rochefoucaud, sieur de Maumont, capitaine au régiment de Navarre, fils de François de la Rochefoucauld, sieur de Maumont, et de Marie-Eléonore Chesnel.

a) Jean de la Rochefoucould,
b) Francois Victurnien de la Rochefoucould, chevalier, seigneur des Brétonnières, connu sous le nom de Magnac. Il épousa le 4 septembre 1732, (Pierre Jeheu, notaire à Angoulême) (Pierre DRIOUT, Généalogie Fornel, 3ème partie) Françoise Virolleau de Marillac.
c) Marie Anne de la Rochefoucould, marié à Jean Ravard, chevalier, seigneur de Saint-Armand, Capitainedans le régiment de Béarn.
d) François-Joseph de la Rochefoucauld, né en 1692 dans l'ile de Ré.

3) Antoine Thomas, qui suit.

Château de Lézignac (Lézignac-Durand, Charente)

Antoine Thomas, sieur de Lézignac, conseiller du roi au siège présidial d'Angoumois, épousa le 30 Juillet 1645 Anne Martin de Bourgon (selon Chérin la bénédiction nuptiale fut donnée par son frère, Jean THOMAS, écuyer, sieur des Bertonnière, Prêtre du Diocèse d'Angoulême, le 8 Juillet 1647 dans l'église Saint-Jean d'Angoulême) Il obtient une sentence rendu à Angoulême, le 7 Novembre 1654, par les Conseillers, Président, Lieutenant de l'élection, sur une requette présenté par les collecteurs de la ville au sujet d'une taxe imposée aux habitant d'Angoulême, par laquel il fut ordonné que lui et son frère, ainsi que ses cousins germains sont reconnus être aux troisième degrès de noblesse, demeuront déchargé de cette taxe. (Chérin 195) Le 18 Janvier 1667, lui et son frère Jean produirent devant M. d'AGESSEAU, Intendant de la généralité de Limoge, l'inventaire de leurs titres au nombre desquel sont :

1 - Les provisions de la charges d'échevins de l'hotel de ville d'Angoulême.
2 - Les ordonnances des élections d'Angoulême et de Cognac rendues en faveur de Jehan leur pére, les 19 Mars et 16 Avril 1639, portant enregistrement des actes justificatif de la noblesse.
3 Une sentence rendue en leur faveur le 7 Novembre 1654 par laquel ils furent reconnus gentilshomme de trois races, et le 19 Janvier 1687 obtiennent des conclusions favorables du procureur du roy (Original du Cabinet de l'ordre du Saint-Esprit, Limousin Vol. VI, fol. 945) (Chérin 195)

Antoine THOMAS, recut une quittance, le 12 Juillet 1670, d'Etienne JEHAMOT, sieur de Bartillat, conseiller du roy, garde du trésor royal, de la somme de 1066 livre 13 s 4 es à laquelle, il à été taxé par arrêt du conseil du 31 Décembre 1669 pour être maintenue dans sa noblesse, sans être obligé de prendre des lettres de confirmation. En 1678, dans le contrat de Mariage de leurs fille, il est aussi qualifié "sieur de Bardines" et dit demeurant à Angoulême. Dont :

1) Jean Thomas, qui suit
2)
Marie Thomas de Lézignac, épousa par contrat passé à Angoulême le 24 Juillet 1678 devant Micheau, Notaire à Angoulême, et célébré le 17 Septembre 1678, Philippe , écuyer, seigneur de Ségeville, et de Saint-Martin, président civil et criminel, lieutenant Général, juge prévost des eaux et forêts, commissaire exminateur et enquesteur, premier conseiller au siège royal de Cognac, maintenus nobles par Bégon, lui et son frère Jean. Né le 6 Octobre 1652. Marie THOMAS de Lésignac décéda, le 17 Avril 1694. Devenu veuf, le 13 Septembre de la mêne année, Philippe Fé, se remaria à Marie-Elisabeth Pelluchon. Il décéda, et fut enterré à l'église Saint-Léger de Cognac, le 6 Septembre 1710. (Jarnac de Gardépée, p. 199)

Jean Thomas, écuyer, seigneurs de Bardines, les Planes, Verrines, et autre lieux, conseiller du roi au siège présidial d'Angoumois (A.D 16, cote N° E 521) (Tricoire, p. 82) épousa le 21 Avril 1701, Marie Nadault, fille de feu François Nadault, écuyer, seigneur de Noire, alias Nouhère (Nouère, Charente), Neuillac et la Vergne, conseiller du rois au siège présidial, maire d'Angoulême en 1679 et de Marguerite de la Tour, (selon Chérin, il s'agiraient de Madelaine Tourrer) sa veuve, tous demeurant à Angoulême. Jean Thomas fournirat au Roi, le 12 Juillet 1723 (Boilevin et Filhon, Notaire à Angoulême) un dénombrement de plusieur pièce de terre situé à Saint-Saturnin, d'un tiers de la justice Haute, Moyenne, et Basse de la paroisse de Saint-Michel, avec un tiers des droits utiles et honorifiques, et des pécheries dans la rivière " la Charente" depuis le pont Hérisson en descendant jusqu'au bout de la seigneurie des Planes, avec les ventes et passage dues sur les dites eaux qu'il tenait de sa majesté à foy et hommage à cause de son duché d'Angoulême. Puis le 20 Août 1723, étant nu tête et sans épée, ni éperons, les genoux à terre et les mains jointes, il fit hommage au roi, au bureau des finances à Limoges devant les présidents trésorier de France, généraux des finances et directeurs des domaines de la généralité de Limoges, des rentes et agriers avec les droits dues à sa majesté situé en la paroisse de Saint-Saturnin, du tiers de la justice de la paroisse de Saint-Michel (Original en parchemin, signé Duches, greffiers)

1) Louis Thomas, qui suit

Armes des DAUPHIN

2) Marie-Thérèse Thomas de Bardines, née en 1714, elle épousa le 13 Janvier 1731, devant Maître Pierre Jeheu, notaire à Angoulême, (A.D 16, cote N° 2 E 840) puis célébré en l'église Notre Dame de Beaulieu d'Angoulême, le 30 Janvier 1731, François Dauphin, chevalier, seigneur de Goursac, et de la Cadoue, né le 29 décembre 1699, et baptisé à Chasseneuil, le 3 Janvier 1700, fils de François, écuyer, seigneur de Goursac et de la Gadoue. Il fut inhumé dans sa chapelle, dans l'église de Chasseneuil, le 8 Août 1762. (Bulletin A.G.C, N° 103, p. 23) Demeurant à Angoulême, ils passent un acte le 2O avril 1747 devant le même notaire. Le 12 Avril 1759, ils passent un acte devant Caillaud, notaire à Angoulême résidants au château de Goursac à Chasseneuil, le 28 Juillet I768, sa veuve rappelle tous ses enfants devant Caillaud à Angoulême. Selon Pierre Driout, dans sa Généalogie Dauphin, il indique quelle serait morte guillotinée le I6 prairial An II (4 juin I794), mais selon le Guides des châteaux, page 79, cela fut le dernier seigneur de Goursac, François Dauphin, son époux, qui fut guillotiné à Paris, le 4 Avril 1794.
Son neveu François Louis, raconte dans une de ses poésies, nommé "épître aux manes de mes parents assassiné à Paris sous le règne sanglant de Robespierre" réalisé pendant sa détention à Beaulieu, les circontances : Marie-Thérèse Thomas de Goursac, soeur de son père, agée de 85 ans avec son fils aîné et sa fille, ont péri sur l'échaffaud pour avoir demandé, lors de la réquisition des blés et farines qu'on se contentât de prendre leur blé, et qu'on leur laissât trois sacs de farine qui était toute celle qu'ils avaient. Tout leur fut enlevé, et le lendemain, ils furent arrêtés et conduit à la maison de Réclusion de la Rochefoucault. Puis l'annotation manuscrite suivante (Voir la gazette Nationnale ou le moniteur Universel, N° de Qartier 264, 24 Prairial, l'an II (Jeudi 12 Juin 1794)) le gros DESVAUX, agent Nationnal du district de la Rochefoucault, l'un des affidés de Robespierre, les traduisit au tribunal Révolutionnaire, quinze jours après, avec nombre d'autres malheurseuses victimes qu'il leur associa. Au bas de l'acte de l'accusation de ceux dont il avait décidé la perte, il mettait un G pour annoncer à Antoine Quentin Fouquier-Tinville, accusateur public, et à Dumas qu'il fallait qu'il fussent guillotiné.
(François Louis Thomas de Bardines : Opuscules. - Angoulême (An 3) p. 45, 46, 48 - Bibliothèque Municipale d'Angoulême)
3) Anne Marie Thomas, qui épousa M. Maulede de Paymeniée, conseiller du roi aux siège présidial d'Angoumois

Louis Thomas de Bardine, écuyer, puis chevalier, seigneurs de Bardines, les Deffends, le Petit Chalonne, les Planes, de chez Grelet et autres lieux. Né le 29 et ondoyé le 30 Avril 1709, il recut les suppléments des cérémonnies du baptème dans l'église Notre Dame de Beaulieu d'Angoulême, le 25 Juin 1710. Il épousa, par contrat passé à Angoulême, le 11 Janvier 1735, devant Delage et Filhon, Notaire à Angoulême, puis célébré le 20 Janvier 1735 à Fontenille (Charente) Marie-Françoise Preveraud (Note de Gilles de Lavalette) fille de feu Jean Préveraud, écuyer, seigneur des Déffend, président de l'élection d'Angoulême, et d'Anne CORRODIN de Lodouye, sa veuve. Le 6 Septembre 1754, il rendit pareil hommage que son père, au Roy à Limoges, au devoir

Portrait de François Louis
Thomas de Bardines

d'une paire de gant blancs réglé à cinq sol (Original sur parchemin, signé Daches) En 1756, il fit acquisition du fief du Petit Chalonne. En 1780, il devait probablement demeuré à Saint-Yrieix, il figure un sieur Thomas de Bardine, ainsi que son fils, sur le Role des vintièmes imposé sur les

nobles et priviléviées de l'élection d'Angoulême. On trouve sur cette commune un logis nommé "le grand Bardines" ainsi qu'un cimetière portant aussi le nom de Bardines. Il fit élevé en 1782, un hôtel particulier. Cet important édifice qui portera son nom, situé à Angoulême 79, rue de Beaulieu fut décoré par Vallin de la Mothe, architecte, qui avait effectué d'importante réalisation à Saint-Pétesbourg, et qui décédera à Angoulême. (Voir la photographie ci-dessus) (Guides des châteaux)

1) François-Louis Thomas de Bardines, qui suit
2) Marie-Térèse Thomas, dame du Petit Chalonne, avait épousé par contrat du 27 Juillet 1770, (Caillaud, notaire à Angoulême) puis célébré le 6 Août 1770, à notre Dame de Beaulieu d'Angoulême (Bureau, p. 360) Pierre Antoine de JOUSSERAUD (ou JOUSSERANT, ou encore JOUSSERAND), chevalier, demeurant au logis noble des Gilberts, en la paroisse de Birac. (Callandreau, T3, p. 93) Elle reçut en dot, moyennant renonciation à la succession de ses parents, le fief du Petit Chalonne (Fléac, Charente), avec les domaines roturiers en dépendant, le tout évalué à 15.000 livres ; plus 5.000 livres et la somme de 20.000 livres, payable après leurs décès. (Chérin 111)

Le 4 Octobre 1772, fut résilié devant Maître Caillaud, notaire à Angoulême, le bail à vie consenti, le 21 Septembre 1763, par le Marquis de Montalembert, en faveur de Pierre Antoine et de sa femme. (A.D Charente, cote N° E 1866) Le 31 Juillet 1774, ils arrentèrent, par contrat passé au Petit Chalonne, devant Meslier, notaire, à titre de Rente foncière et perpétuelle, deux terres moyennant certaines redevances, et, le 9 Juillet 1775, passèrent un autre contrat du même genre. (Chérin 111) Marie-Térèse Thomas, était électrice en 1789, en raison de son fief du Petit Chalonne, et se fit représentée par M. Préveraud de Sonneville. Dont :

A) Louis JOUSSERANT, né et baptisé le 14 Juillet 1771, (Beauchet-Filleau, VI, p. 392, indique le 1er) à Notre Dame de Beaulieu d'Angoulême. (Bureau, p. 360) Il obtint, le 29 Mars 1786, un certificat de noblesse pour une sous-lieutenance (Chérin 214)

François-Louis Thomas de Bardines, chevalier, seigneur de Bardines, les Planes, de Neuillac en Angoumois (Commune d'Asnière sur Nouère) et autres lieux. Né le 9 et fut baptisé le 10 Mars 1743, dans l'église Paroissiale de Notre Dame de Beaulieu de la ville d'Angoulême, et eu pour parrain François Joseph de la Rochefoucauld et pour marraine Marie Thomas de Bardine. Il épousa en première noces par contrat passé au châteaux de Nouère, paroisse de Saint-Martin d'Asnière le 5 Avril 1767 devant Caillaud et Tournier, Notaire à Angoulême, Marguerite-Mélanie-Antoinette Gabrielle NADAULT de Nouère, fille de Charles Antoine Nadault, écuyer, seigneur de Nouère et de Françoise GUYOT de Lunesse. François-Louis, comparut à l'assemblé de la noblesse tenu à Angoulême, pour les états Généraux de 1789, avec droit de trois voix, tant pour lui que pour M. Brémond, a cause de son fief de Dompiere et Mme Veuve Nadauld, à cause de son fief de Nouère. Il a signé de Bardines. (Callandreau, T3, p. 93) Devenue veuf, il épousa en secondes noces, le 14 Juin 1790 (Note de Gilles de Lavalette) Marie-Claire Mélanie de Manes, née vers 1760 à Chaillevette (Charente-Maritime) fille de François de Manes, marquis de Manes, seigneur du Gazon en la paroisse de Cherves de Montemboeuf. (Cherves Châtelars) (Callandreau, T3, p.94) et de Marie Claire de Brémond.

Pendant la Révolution, François-Louis, sera détenu à Beaulieu tranformé en prison, ou il composa plusieurs couplets et poésies fugitives qu'il publia à sa sortie en l'an 3, sous le titre "opuscules" (Bibliothèque Municipale d'Angoulême)

Il décédéra en son châteaux de Neuillac le 20 septembre 1797. Sa seconde épouse devenue veuve, se retira à Saintes, ou elle demeurent monté de l'hospice, et où elle décédera le 22 Juin 1849, à 3 heures du matin, âgé de 89 ans. (Registre d'état-civil de Saintes, relevé par Fabienne Mimol, communication de Gilles de Lavalette) selon Callandreau, elle se serait remarié avec M. Rondeau, aîné. François-Louis, eu du premier lit :

1) Antoine Gabriel Mélanie Thomas, né le 9 Septembre 1768, et baptisé lendemain 10 à Asnière-sur-Nouère. (Callandreau, indique par erreur, qu'il fut baptisé le 9 Mai 1767) Il fit, le 28 Août 1784, ses preuves de noblesse pour l'école Militaire. Pendant la Révolution, il émigra.
Dans une pétition du 30 Juin 1792, adressée au directoire du département de la Charente, François Louis THOMAS, déclarait que son fils aîné, Antoine Gabriel Mélanie, qui servait en qualité d'officier dans le régiment d'armagnac, avait abandonné son poste, ainsi que 32 de ses camarades, sur la fin de Juin 1791 à cause de l'état d'insubordination qui régnait dans ledit régiment. Ayant reçu l'ordre de rejoindre son régiment, il était parti, vers le mois de novembre 1791, pour Thionville, avec son frère le plus jeune, Martial. François THOMAS ne put fournir de certificats de résidence en france de ses deux fils dans le délai qui lui avait été accordé et, sur décision du directoire du district d'angoulême, les scellés furent apposés sur tous ses biens meubles le 18 Juin 1792.

Antoine Gabriel Mélanie et Martial THOMAS, dits Bardines, prévenus d'émigration, furent arrêtés sur la commune de Chaumont (Meuse), le 27 Novembre 1792, porteurs de faux permis du capitaine du 3ème Bataillon de la Charente ; intérogés à Bars-sur-Ornain (Bar-le-Duc), ils reconnurent avoir fabriqué eux-mêmes ces permis et être en fuite depuis le mois de Février 1792. Incapable de justifier de leur résidence en france depuis le 9 Mai 1792 jusqu'au jour de leur arrestation, l'administration du département de la Meuse les déclara émigrés et ordonna leur banissement du territoire de la république. Ayant, par la suite, laissé écouler les délais accordés par le rois pour prouver leur non émigration, le directoire exécutif prit contre eux un arrêté, le 13 Vendémiaire An VIII, confirmant celui de la Meuse, les maintenant définitivement sur la liste des émigrés du département de la Charente et leur défendant de rentrer sur le territoire de la république, sous peine d'être traités comme émigrés ayant enfreint leur bannissement. Antoine Gabriel Mélanie THOMAS fit sa déclaration, le 25 Floréal An X, devant le Préfet du Rhône et fut amnistié le 18 Frimaire an XI (A.D 16, cote N° Q XII / 53) (A. N, cote N° F7 / 6101) (Pinasseau T4, p. 277)

Sous la Restauration, il fut nommé chevalier de Saint-Louis. Il décéda à Auriac de Bourzac (Dordogne) le 23 Octobre 1838. (Gilles de la Valette) (Callandreau, T3, p. 94, indique par erreur qu'il décéda sans alliance) mais selon l'abbé BUREAU, p. 359, il épousa Marguerite PATY, dont il eut pour enfants :

A) Martial Simon Thomas, né vers 1797, et décédé le 27 Décembre 1852 à Rennes
B) Clothide-Catherine Thomas, décédée à Angoulême, en 1823, à l'âge de 20 ans.

2) Marie-Françoise-Rosalie Thomas, née le 4 Septembre 1769, et baptisée le 20 Septembre 1769 à Asnière sur Nouère. (Gilles de la Valette) Elle épousa à Saint-Jean d'Angoulême, le 15 Avril 1789, Joseph JOUBERT, écuyer, seigneur de la Pouyade.
Ils eurent pour enfants :

A) Pauline Julie Clotilde Antoinnette JOUBERT de la POUYADE, née 14 Mai 1792, et baptisée le 19 Mai 1792 à Asnières sur Nouère. (Gille de Lavalette)
B) N..., JOUBERT (Fille)

3) Alexandre Thomas, né le 13 et baptisé le 16 Août 1770, à l'église Saint-Martin d'Asnière. L'abbé Bureau, indique qu'il fut Capitaine à l'Armé d'Italie.
4) Elie Thomas de Bardines, qui suit.
5) Martial Thomas, né le 23 et baptisé le 24 mars 1774 au Petit Saint-Cybard d'Angoulême. (Abbé Bureau, Les Emigrés Charentais) Il émigra avec son frère Antoine Gabriel Mélanie Thomas.
6) Pauline-Clothide Thomas, née le 21 Mai 1777, et baptisée le 22, à Asnière sur Nouère. (Gille de Lavalette) Elle épousa à Asnière sur Nouère, le 26 Avril 1802, Pierre Artus de LA NOYERIE (Bureau, p. 359, indique "LAVOYRIE") né le 19 Juin 1779, à Secondigny (Deux-Sèvres)
7) Rosalie-Antoinette-Pauline Thomas, décédé sans alliance en 1827, à Cognac. (Bureau, p.359)
8) N..., Thomas (Fille) (Bureau, p.359)

Elie Thomas de Bardines, né le 20 Décembre 1771, ondoyé le 22 suivant, puis baptisé le 13 Mai 1772 dans l'église Paroissiale de Saint-Martin d'Asnière, diocèse d'Angoulême. L'abbé Bureau, indique page 359, qu'il fut Capitaine au 52e R. I. Selon une note de Monsieur Gilles de Lavalette, Anne Augustine Françoise Delonlay est indiqué dans un acte en date du 1er Juillet 1851, comme sa veuve.

1) Hélie Thomas, qui suit

Hélie Thomas, né à Asnière sur Nouère (Charente) le 7 Février 1794, il épousa N.., dont :

1) Louise Thomas, née en 1812 et décédée en 1890. Elle épousa Aymée SAINT-MARC, né en 1804, et décédé le 28 Juillet 1879, inhumé à Champagne-Fontaines (Dordogne)

A) Marie Matilde SAINT-MARC, née à Villebois-Lavalette, le 5 Juin 1833, et décédée à Paris, le 3 Juin 1853. Inhumée à Champagne-Fontaines (Dordogne)

2) Hélie Thomas, né vers 1819, décédé le 18 Avril 1860. Il fut inhumé à Champagne-Fontaines (Dordogne)
3) Elisa Thomas

Branches des Maisonnettes

Claude Thomas, écuyer, sieur des Maisonnettes, qui fit enregistré ses armes dans l'armorail de la généralité de Limoges (Moreaux de Pavieux, p. 33)

Paul Thomas, sieur des Maisonnettes, (Brie la Rochefoucauld, Charente) il étaient de Jarnac, mais il demeurait à Angoulême, il connaisaient bien l'hebreu. Dont

Paul Thomas, sieur de Girac, célèbre, il se distingua dans les lettres. Il a été un fort savant homme, d'une éloquence majestueuse, il parle le latin, le grec et l'hébreu. Il fut bon voisin, et bon ami de Jean Louis Guez de Balzac, écrivain, restaurateur de la langue française. Son esprit et son savoir n'auraient pas été connu, s'il n'eût critiqué les ouvrages de Voiture : mais cette petite dissertation, donna lieu à une longue querelle qui fit un grand bruit dans le monde. Costar, ami de Voiture, n'eut pas plutôt vu cette critique, qu'il entreprit de la réfuter. Ce dessein qu'il n'exécuta que lentement, et qu'avec plusieurs artifice, dit ton lui réussit : il publia une défense de voiture qui fut fort estimé. Paul Thomas, selon Bayle, décéda le 2 Janvier 1663, Monsieur Colomité le fait mourit au mois d'Avril suivant (dictionnaire Bayle, T5, p.345) Le 29 Août 1698, Marie des Forges, est dite veuves de Paul THOMAS, écuyer, sieur de Girard (il s'agit peut être de Girac!) et porte : "d'argent à deux fasce d'azur, accompagnées en chef d'un trèfle de sinople et en pointe d'un croissant de gueules" (Moreaux de Pavieux, p. 117)

1 Marie THOMAS, épousa le 11 Février 1687, André de Guez de Balzac, chevalier, seigneur de Balzac, Gouverneur de la citadelle de Dunkerque, et Commendeur de Vallanciennes, neveu du célèbre Jean Louis Guez de Balzac, Elle eu en dot la maison ou demeurait sa mère avec la seigneurie de Girac, et ses dépendance, y compris les moulins. Ainsi que la somme de 19 000 livres. Elle est déléguée à l'administration des biens, de son époux, en l'absence de celui-ci, dont les fonctions l'obligent à retourner sur les lieux où il excerce. Muni d'une procuration, elle vend, le 3 Juin 1688, pour le prix de 10 000 livres, des métairies appartenant a son époux, appellé de Vindelle et de Tonnes, consistant en : maisons, jardins, près, bois, taillis, vignes, terres labourables et non labourables, situées dans les paroisses de Vindelle, de Marsac, Fléac et Asnières... et généralement tous les biens et domaines qui sont séparés de la seigneurie et métairie de Balzac, par la rivière "Charente", probablement la partie appelée le "Petit Balzac", à François Corliet, sieur de Goursac et Marie de la Cour, son épouse. (A.D 16, cote 2 E 814)

 

Nons Isolée :

Lionnet Thomas, écuyer, seigneur de la Barrière (la Barrière située en la commune de Saint-Quentin ?).

______________

Marguerite THOMAS, épousa Clément BOISSON, écuyer, sieur de Birac, (Jarnac de Gardépée, p. 200) Dont Clément qui suit.

1) Clément BOISSON, écuyer, sieur de Richemont et la Brouarderie, épousa le 25 Janvier 1706, Marie Fé, Baptisée, le 7 Mai 1689.

______________

Thomas de Girac, chevalier de Saint-Lazare et de Notre Dame du mont carmel (1681, 78) (Mémodoc)
Thomas de Bretonnières, chevalier de Saint-Lazare et de Notre Dame du mont carmel (1705, 6)
(Mémodoc)

_____________

Anne THOMAS, veuves de François de Nogaret, écuyer, sieur de la filière.(Moreaux de Pavieux, p. 28)

<< D'or, à trois noyaux de sinople, 2 et 1.>>

_____________

Paul THOMAS, sieur de la Croisade (Mas en Moulidars), demeurant au logis de Lignolles (Moulidars) Dans procès verbal, en date du 3 Aout 1666 il est dit fermiers des fruits de la cure de Moulidars selon le contrat passé entre lui et françois Duverdier, écuyer, seigneur des Courades, comme procureur de messire Pierre Duverdier, doyen de l'église catédrale. (J.Condan, notaire à Moulidars) (Tricoire, p.101) Il épousa Guillemette DEXMIER, de vibrac d'ou vient un grand nombre d'enfants, de 1665 à 1675 et entre autre Joseph qui suit. (Tricoire, p. 91, 92)

Joseph THOMAS, sieur du petit Villars (Mas en Moulidars), épousa Catherine Rullier, dont.

Antoinette THOMAS, épousa Pierre Rullier (Parent). Il demeurait au 18e siècle à l’ancien logis de Lignolles (Tricoire, p.92)

 

Sources imprimés :
de Brémond d'Ars : Extrait du cahier du rôle du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angoumois, 1635.
Simon des Coustures : Nobiliaire de la Généralité de Limoges.
Abbé Joseph Nadaud : Nobiliaire du Limousin.
Abbé Tricoire : le château d'Ardenne.
Guide des Châteaux, logis et anciennes demeures de la Charente, Edition Bruno Sépulchre - Paris (1994)
Maurice Jarnac de Gardépée : La Noblesse des Maires de Cognac.
Pierre Driout : Généalogie Dauphin, Généalogie Fornel.
La défense de Guez de Balzac, par Thomas de Girac contre Voiture (abbé Mazière) 1918 CVI
Pierre BAYLE : Dictionnaire Historique et Critique - Asterdam (1734) 5ème Edition, tome 5, Page 340.
(B.
M Lyon, 5ème étage, salle fond ancien, cote N° USZ 70B)
H. Jougla de Morénas : Grand Armorial de France (T6, p. 304)
Léonard CALLANDREAU : l'Ordre de la Noblesse. Tome 3. (BNF, cote N° 4 LM 2 545)
Abbé Pierre BUREAU : Liste des membres de la noblesse d'Angoumois.
Abbé Pierre BUREAU : Les Emigrés Chartentais. Presse Universitaire de Limoges - (Janvier 2003)
Jean PINASSEAU : l'Emigration militaire - Emigrés de Saintonge, Angoumois et Aunis dans le corp de troupe de l'émigration Française 1791 / 1814, Paris Picard (1974)

François VIGIER DE LA PILE : Histoire de l'Angoumois.
François Louis Thomas de Bardines : Opuscules. - Angoulême (An 3
) p. 45, 46, 48 - B. M d'Angoulême.
Abbé Pierre BUREAU : Destins tragiques - Extrait du Bulletin A.G.C (Mai-Juin 2004, N° 103) p. 23

Sources Manuscrites :
Renseignements fournie par Monsieur Gilles de Lavalette.
Bibliothèque National de France, site de Richelieu, manuscrit occidenteaux : Chérin 195, Pièce Originale 2838.

Archives Nationales : W 379 A dossier 872

 


Dernière mise à jour, le dimanche 4 juillet, 2004

| Retour Armorial |