de Polignac
seigneur d'Ecoyeux, Parençay, sieur d'Argence

Ecartelé au 1 et 4, d'argent à trois fasces de gueules, au 2 et 3 de sable au lion d'or, lampassé de gueules, couronné et armé d'argent.

 

Château d'Ecoyeux (Charente-Maritime)

La découverte, par le père Coutant, de deux marchés de construction passés en 1614 ; entre Arthur But, maître vitrier d'une part et Jehan Barré, maître serrurier; et Simon Porchier, maître menuisier, d'autre part, remet aujourd'hui en question l'histoire du château d'Écoyeux, dit pompeusement « château des princes de Polignac » ; et sa datation... L'acte est suffisamment clair pour que l'on comprenne que le château-neuf d'Écoyeux dont il s'agit est celui situé à la sortie du bourg. Il permet en outre d'attribuer sa construction à Louis de Polignac, seigneur d'Écoyeux au début du XVIIe siècle ... Le procès-verbal du château dressé en 1763, avec l'aide du dessin de Nicolas Moreau, du début du XIXe siècle, permet d'affirmer que seule la moitié du château fut réalisée. On y retrouve l'escalier monumental précédé par une double rampe et dont les travées étaient marquées par des colonnes superposées, mentionnées dans le marché de 1614. Grâce à ces documents, on peut retrouver la disposition initiale des lieux et comprendre qu'il ne reste de la façade de 1614 qu'une seule travée et la tour polygonale d'escalier. La cage d'escalier et la travée la prolongeant furent détruites durant la campagne de travaux des années 1840, tout comme les cuisines dans l'aile en retour d'équerre venant se greffer sur la tour polygonale d'escalier. Ces travaux nécessitèrent de remonter la travée abattue se situant entre l'escalier et les restes du logis ; après la tour polygonale, ce qui fait qu'aujourd'hui, elle se situe au centre de la façade, alors qu'elle était initialement prévue à l'extrémité de la façade antérieure, pour faire la jonction avec les cuisines situées dans l'aile en retour. Cela explique qu'elle soit moins haute que le logis. L'édifice, construit sur un soubassement comporte deux niveaux supérieurs dotés de hautes fenêtres à fronton triangulaire sur sa façade antérieure et sur sa façade postérieure ; il vient s'appuyer sur une tour à cinq pans indiquant le nord magnétique. Sa partie triangulaire renfermait autrefois des lieux d'aisance. En raison de son type rarissime, on a longtemps daté cette tour du XIVe siècle ; notamment par comparainon avec le donjon d'Orthez. Le marché de 1614 montre qu'il n'en est rien. L'ensemble présente encore suffisament d'intérêt, malgré les remaniements habiles du XIXe siècle, pour avoir été inscrit à l'I.S.M.H. dès 1940.

 

Elie de Polignac, seigneur des Fontaines et de Fonguyon, testa le 23 Décembre 1568 par lequel il laissait ses biens à sa femmes. Il épousa le 20 Décembre 1539, Madelaine de la Porte-aux-Loup, fille de Jean de la Porte aux-Loup, seigneur de Fonguyon, et de N..., le BIGOT (on donne aussi Ithier de la Porte, seigneur de la Vallade, et de Marie de Corgnol) Ils testèrent tous les deux le 23 Novembre 1568. (Georges Martin, p. 196) Dont :

1 François
2 Pierre
3 Françoise
4 Catherine
5 Louise
6 Louise

 

X) Jean de La Porte, écuyer, seigneur de la Vallade, marié avec Marguerite de POLIGNAC-ESCOYEUX. Mariage de Marguerite de La Porte, fille d'Itier, dans lequel son frère et ladite Polignac lui constituent dot, du 21 juillet 1556.

 

Sources :
- Georges Martin : Histoire et Généalogie de la maison de Polignac, p. 196.
- Robert Simonnaud : Champniers sous l'ancien régime.

 


Dernière mise à jour, le vendredi 11 février, 2005

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